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A maux couverts
30 août 2017

Août 2017

Il a fallu que je réfléchisse quelques secondes. Pour retrouver le nom de ce blog. 

Je relis le dernier article, et je me dis qu'il faut que je rejoue le jeu. L'enjeu est le même : écrire pour moi, pour me livrer vraiment. Pas pour ceux qui me lisent.

Sur l'autre blog, je sèche. La page blanche. Peut-être est-ce provisoire, peut-être pas. 

Le dernier article date du 30 avril 2016. Jouer au jeu des 7 différences avec avril 2017 serait facile. 

En avril 2017 j'étais enceinte. Je l'ai été 42 jours exactement. Ce qui est très long si l'on considère que dès le début j'ai su que cette grossesse n'en était pas une, et qu'il fallait y mettre fin. Extra-utérine, non évolutive ? Je ne le saurai jamais. Mais comme il faut bien se construire avec un passé on retiendra le terme de GEU, qui a l'avantage d'être un acronyme moche, pour une histoire moche. 

Entre avril 2016 et aujourd'hui, qu'est-ce qui a changé ? J'avais fait des catégories, je vais le refaire.

- la PMA. En avril 2016 je ne parlais pas de PMA mais d'envie de bébé. Bon et ben là je crois que je peux parler de PMA. Une fiv, une GEU, une deuxième FIV dans quelques jours... pas de doute possible sur ce plan là j'ai avancé. Et même si au fond j'en suis toujours au même point : ni maman ni enceinte, impossible de dire qu'il n'y a pas eu de changement. 

Parce que la PMA m'a bouffé tout le reste. Nous nous sommes mis en repli de nos relations sociales : vacances annulées parce que stimulation, vacances annulée parce que GEU. Nous nous sommes repliés sur nous deux. 

Ce n'est pas que la PMA, je le sais bien. Il a fallu nous rendre à l'évidence : en 2 ans à Lyon nous ne nous sommes pas fait un ami. Tout juste avons-nous entretenu de bonnes relations avec nos collègues respectifs, ce qui nous a valu d'être invités à un mariage du côté de Jul et à un dîner du mien. 

Je crois que j'ai traversé une période douloureuse aussi. Rentrée en larmes de la soirée de fin d'année à 23h parce que je m'y ennuyais. Pas d'ami. Et la nécessité de me remettre en cause : je ne suis pas quelqu'un de sociable. Ce sont mes amis qui le sont, ce sont eux qui sont venus me chercher. 

(J'ai abandonné les catégories, tant pis, ce sera tout décousu).

Professionnellement : un contexte vraiment difficile l'année écoulée. Pour le dire en un mot, une catastrophe. Pas pour moi, pour le collège. Une chef nulle qui a fait couler le bateau en moins de deux. Mais une catastrophe dont j'aurais pu tirer parti, dans l'exaltation de la (g)rêve générale. Et puis non. Une perte d'estime de moi-même en tant que prof. Plus de projet, plus de souffle, plus d'envie. 

Bon je ne sais pas si ça m'aide beaucoup cet article. Je ne pensais pas que j'allais me lamenter autant.

Je m'arrête là, je conclus pour mémoire, pour la prochaine fois que je reviendrai :

nous sommes le 30 août 2017, je suis au début de la stimulation de ma deuxième FIV, et je crois bien que je suis un peu déprimée. 

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